"Construire des ponts là où d’autres érigent des murs"

Didier Poiteaux

Enfance passée entre collines, champs, mines de charbon inexploitées et  terrils verdissants. Nourri de culture ouvrière, de bruits de basse cour et du patois local : sa première langue étrangère. Entre dans le champ du théâtre et de la poésie à l’école, par l’école. Y trouve un(e)  air(e) de liberté et d’altérité qui inscriront profondément chez lui la nécessité de ne plus quitter ces terres-là. Découvre le plaisir du jeu. Ecrit et garde bien au chaud ses écrits dans des tiroirs. Parcours les sinuosités de divers chemins de traverse, université et pratique théâtrale amateur, puis école de théâtre et apprentissage en terre scène. Devient comédien et metteur en scène. Il se consacrera sans exclusive au jeune public. Très vite anime des ateliers. Ecrit et garde bien ses écrits au frais dans des fardes. Joue et «met en scène des textes contemporains pour apprendre à lire» comme le dit l’acteur Allain Olivier. Poursuit sa découverte des poètes, des dramaturges contemporains, des laboureurs de mots, des délieurs de langues. Commence inspiré par ces pairs à triturer plus joyeusement les mots, à malaxer rythmiquement l’oralité de son écriture, à chercher la lumière, à sonder son histoire. Il crée sa compagnie à Bruxelles : Inti théâtre. Fait le trie de ses brouillons et les garde bien au sec dans ses fichiers. Continue son chemin de théâtre mêlant jeu, mise en scène et transmission. Devient orphelin de mère; Tiroirs, fardes et fichiers s’ouvrent. Ose devenir auteur et porter son écriture vers la scène. Son premier recueil « post-mortem / post-partum». Trois pièces : «Jean Kiflippe» pour les plus jeunes,  «Suzy et Franck» pour les ados  et  un chantier en cours «Tu comprends ?». De la poésie :  «Terres au loin».

Spectacle(s)