"Construire des ponts là où d’autres érigent des murs"

© Per Cromwell

T.I.E.

T.I.E est une artiste polymorphe dont les leitmotivs sont l’expérimentation et l’hybridation de différentes formes d’expression. De la peinture, elle est passée à la musique et se passionne pour l’autofiction à travers la vidéo. Née dans une famille d’intellectuels et d’artistes, elle embrasse son héritage. En 2009, après avoir créé son premier live band T.I.E and The Love Process, elle monte une création immersive «Lâcher L’homme !» qui mixe musique, littérature et vidéo autour de l’essai de Frantz Fanon «Peau Noire Masques Blancs» et fonde en 2019 le trio électro hip-hop Exillians. Polyglotte, T.I.E chante, rappe, en wolof, sérère, français et anglais sur les défis de la post-modernité, avec un propos ancré dans la cosmogonie sérère et dans sa féminité. Et la féminité qu’elle invoque est d’ordre sacré. T.I.E dit être “attachée au principe féminin comme fréquence immanente”. Elle prépare à la fois la sortie en solo d’un EP consacré au principe féminin “Odyssey In utero”, et le prochain opus de son projet T.I.E and The Love Process “Pangool” dont la vidéo du premier single “Life is not a waiting  game #Playagain ” est sortie en Mai 2020. Cette vidéo est un manifeste en noir et blanc où T.I.E dit la crise dans laquelle l’homme et son environnement sont plongés ce faisant ainsi l’écho d’un air du temps impacté par une crise sanitaire globale. À côté de la production musicale, T.I.E se lance dans la création d’une installation immersive et intuitive: les filles de Mawu. Ce conte moderne qui invoque Mawu l’insurpassable déesse dahoméenne dans un monde digital, marque son entrée dans la scène de l’art contemporain avec une première exposition et performance prévue en mars 2021 à Dakar.

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