Machintruc
Comment a-t-on pu vivre sans les choses ?
De et par Alberto García Sánchez
Propos
Machintruc raconte la genèse de l’objet dans la vie des hommes. Comique et philosophique, cette histoire traque la nature de notre relation avec les objets et offre une réflexion sur notre rapport à la consommation et au monde. Le récit s’éloigne de la réalité pour mieux parler d’elle, c’est ainsi que tout commence dans un temps qui n’appartient pas à notre calendrier et dans une ville imaginaire nommée Machintruc. Cette ville possède une particularité, on n’y trouve pas de choses, pas de trucs, pas d’objets.
Jusqu’au jour où un Machintruquois sent le besoin de fabriquer quelque chose. Et voici que le premier truc fut créé. Posséder un truc est très excitant et une grande aventure commence où il sera question de mouchoirs, de chaises, de tasses à café, de balais et de poubelles…
Comment on a pu vivre sans les choses ? se demandent les Machintruquois.
Mais l’histoire ne s’arrête pas, elle continue son périple à la merci des ambitions, des rêves et des peurs des Machintruquois. La roue tourne, les valeurs changent et, comme tout le monde le sait, toute nouvelle situation porte en elle la semence d’une nouvelle morale. À Machintruc ce qui avant était inacceptable devient soudain acceptable, l’intolérable devient tolérable et c’est ainsi que la révolte des choses gronde.
Machintruc, jongle avec l‘absurde et le poétique, l‘engagement et la légèreté, l‘impertinence et la tendresse. L‘histoire de cette ville imaginaire, peuplée de personnages décalés qui reflètent, à leur façon, notre quotidien, c‘est une parabole moderne, une anamorphose lumineuse qui nous pousse à nous regarder sous un autre angle.
En images
Distribution/Mentions
De et par Alberto García Sánchez.
Avec la complicité de Pépito Matéo.
Et la collaboration de Silgrun Kilger.
Création lumière Luigi Consalvo
Graphisme Robert Voss
Une production du Théâtre Octobre et de l’Ensemble Materialtheater
Avec l’aide de la Maison de l’Oralité et le Festival du Conte de Capbreton
Soutenu par MACS Communauté de communes Maremne Adour Côte Sud et l’Association Gustave.
Diffusion La Charge du Rhinocéros.
Informations pratiques
Durée : 1h20
Public : Tout public
Code Art & vie : 8457-1
Espace Pro
Ce qu'en dit la presse
« …Je n’en dirai pas plus sur l’intrigue pour vous laisser le plaisir de découvrir par vous-même les multiples rebondissements d’un récit tout en finesse et en subtilité mené tambour battant par Alberto Garcia Sanchez (ce spectacle est régulièrement repris sur scène à travers toute la France). Sachez juste qu’après avoir assisté à cette représentation, vous ne regarderez plus jamais du même oeil les objets les plus banals qui vous entourent, une chaise, un stylo, une théière, une tasse, etc. Et que derrière ce conte en apparence simple et sans effet scénique, se cache une véritable réflexion sur notre rapport quotidien aux objets et sur la société de consommation (à outrance) dans laquelle nous vivons…
… Par ailleurs, un autre aspect très séduisant de ce spectacle tient à sa grande inventivité en matière textuelle. Pas étonnant qu’il ait été conçu, comme indiqué sur son affiche, « en complicité avec Pépito Matéo », car on retrouve chez ces deux artistes une même passion de la langue française, un même amour des mots, et une même habileté à jouer avec eux pour donner une vision poétique du quotidien le plus banal. Cette façon bien à eux dont ils arrivent à imaginer des situations particulièrement loufoques et pittoresques à partir d’objets anodins, et à construire, rien qu’avec des paroles, tout un univers baroque et imaginaire, procure aux spectateurs une sensation de dépaysement très jouissive. »
Cristina Marino, dans Le Monde