"Construire des ponts là où d’autres érigent des murs"

M’appelle Mohamed Ali

Il faut boxer la situation

Avec Etienne MINOUNGOU
Texte de Dieudonné NIANGOUNA
Mise en scène et scénographie de Jean Hamado TIEMTORE

Propos

Le premier est un comédien du genre boxeur. Le deuxième est, lui,  boxeur  et c’est une bête de scène. Le dernier est auteur et distribue les coups…
Etienne Minoungou, initiateur du plus ambitieux festival de théâtre d’Afrique de l’Ouest, Dieudonné Niangouna, artiste congolais associé au dernier festival d’Avignon, et le champion du monde de boxe Mohamed Ali ont en commun un engagement artistique, sportif et politique.

M’appelle Mohamed Ali met en scène le boxeur du siècle ; brillant, investi, provocateur… On y raconte ses combats les plus importants, son titre de champion du monde qu’il perdit en refusant de faire son service militaire car «jamais un Viêt cong  ne m’a traité de nègre », ce même titre qu’il récupéra  7 ans plus tard lors du match du siècle, organisé par Mobutu au Zaïre en 1974. Donné perdant, le roi de la danse gagne à 32 ans son combat contre l’américain Foreman porté par la ferveur d’un stade en ébullition.  Pour gagner ? Il faut voler comme un papillon, piquer comme une abeille…

Il y a une forte ressemblance physique entre Etienne Minoungou et Mohamed Ali. Cette ressemblance a-t-elle été la clé de la création du spectacle ? Peut-être. Ou probablement.

Aujourd’hui, « à mi-vie », Minoungou et Niangouna en appellent à Ali pour réfléchir à une Afrique moderne, pour laquelle relever des défis est encore toujours une activité quotidienne.

Avec Ali, ils s’interrogent sur la valeur de l’existence.
Constitué d’allers-retours entre la vie et les combats du boxeur, et les réflexions d’Etienne et de Dieudonné à propos de cette figure, M’appelle Mohamed Ali est une création qui donne à réfléchir sur la résistance, la foi en soi, la complémentarité des êtres, la collectivité, la combativité et le franchissement des limites.

Etre africain et en faire le choix –si l’on peut-; en porter l’identité fièrement comme on porterait un drapeau ; initier un acte de résistance personnel ou collectif sans se départir d’une grande ironie. Trois hommes noirs vont ainsi au combat.

En images

Distribution/Mentions

Avec Etienne MINOUNGOU
Texte de Dieudonné NIANGOUNA
Mise en scène et scénographie de Jean Hamado TIEMTORE
Musique Julien TRUDDAÏU
Coach Artistique  François EBOUELE
Création lumière Rémy BRANS et Herman COULIBALY

Une coproduction Compagnie Falinga / Théâtre le Public /
les Récréâtrales 
La Charge du Rhinocéros

Ce qu'en dit la presse

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