Villa
Création 2022
POLA asbl / Sarah Siré
Propos
Trois femmes, qui ne se connaissent pas, doivent voter à bulletin secret l’avenir de la Villa Grimaldi, haut lieu de torture et d’extermination de la dictature du général Pinochet au Chili. Le vote ne permettant pas de trancher, elles vont devoir trouver un accord dans la discussion. Se faisant elles mettent à jour un secret qui les relie les unes aux autres.
Que faire du passé, de notre mémoire? A quoi cela sert-il de se souvenir? Comment conserver nos lieux d’histoire et quelle place peut trouver l’art dans ce débat? Guillermo Calderon réussit, avec cette œuvre théâtrale, la prouesse de constituer un «lieu de mémoire», selon Pierre Nora, «le lieu où une société consigne volontairement ses souvenirs». Dans un même temps, il invite le spectateur à articuler une réflexion critique sur le désastre engendré par la tyrannie du capitalisme, où 3 femmes vont trouver un chemin, dans la délibération, vers une forme de résilience.
Distribution/Mentions
Texte Guillermo Calderon
Traduction Vanessa Verstappen, Sarah Siré et Maria José Parga
Mise en scène Sarah Siré
Avec Sophie Jaskulski, Mathilde Lefèvre, Sarah Siré
Regards extérieurs Maria José Parga et Nelly Framinet
Scénographie et costumes Aline Breucker
Création lumières Nelly Framinet
Assistanat à la mise en scène Sélène Assaf
Réalisation vidéo Laeticia Defendini et Jonathan Turkel
Production Fabien Defendini Une création de Pola asbl en coproduction avec le Théâtre de la Vie Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie Bruxelles, Administration générale de la Culture, Direction du Théâtre Diffusion La Charge du Rhinocéros
Informations pratiques
- Durée : 1h30
- Public : tout public
- Code Art & Vie : 14243-1
Espace Pro
Ce qu'en dit la presse
Sophie Jaskulski, Mathilde Lefèvre et Sarah Siré portent la pièce durant 1h30 sans flancher ni dans le regard ni dans la tonalité, laissant place à une liberté de réflexion politique et morale. Malgrè la distance temporelle l’unité problématique du passé se retranscrit incisivement dans le présent.
Sûrya Buis, Le Suricate Magazine