"Construire des ponts là où d’autres érigent des murs"

Si nous voulons vivre

L’Histoire s’invente et se passe aujourd’hui, ici, partout

Mise en scène et scénographie Patrick Janvier
Avec Etienne Minoungou, Simon Winsé (N’goni, arc à bouche, flute) et Pierre Vaiana (saxophone)

Propos

L’Histoire s’invente et se passe aujourd’hui, ici, partout.

Dans une zone marginale, deux hommes ont posé pour un temps leurs bagages. Deux citoyens du monde parmi nous vivent là, squattent là cet ailleurs intemporel. Un musicien peu loquace et un aventurier du verbe, un poète portant le verbe haut, à hauteur d’Homme. En équilibre entre la colère et l’espoir, entre le poème et l’invective, il partage ses doutes, confronte les contradictions d’un système mortifère, convoque l’Emotion et la Raison, dénonce et interroge.

…. Et passe le fantôme de l’espoir…..

La musique dialogue avec les mots, avec les connivences vives qui les lient. La Terre entière parle avec eux, alors ils lui répondent de là où ils sont, de là où on est. Mais l’expression singulière de cette pensée ne serait qu’un soliloque utopique si au fil du temps le duo ne devenait trio ajoutant une note d’espoir à cette pensée, multipliée.

C’est ici une voix moins connue de Sony Labou Tansi, celle du penseur visionnaire et de l’essayiste. Si nous voulons vivre, créé à partir des textes écrits entre 1976 et 1995 et compilés par G.Rodriguez Antoniotti dans l’ouvrage Encre, Sueur, Salive et Sang (éditions du Seuil, Paris 2015) est un hymne en faveur de la vie et contre la défaite de l’esprit.

Après M’appelle Mohamed Ali et Cahier d’un retour au pays natal, Etienne Minoungou s’empare de la parole de Sony Labou Tansi.

Pour ce troisième monologue il est accompagné de Simon Winsé et de Pierre Vaiana dans un spectacle qui soulève nos envies de fraternités !

En images

Distribution/Mentions

Mise en scène et scénographie Patrick Janvier
Avec Etienne Minoungou, Simon Winsé (N’goni, arc à bouche, flute) et Pierre Vaiana (saxophone)
Création lumière Rémy Brans
Création musicale S. Winsé & P. Vaiana
Collaboration artistique Julie Peghini

Diffusion La Charge du Rhinocéros
Coproduction Compagnie Falinga / les Récréâtrales / Théâtre de Namur

Ce qu'en dit la presse

« Etienne Minoungou fait bien plus qu’exprimer ce sublime poème d’Aimé Césaire, il le porte dans ses veines, l’exsude de sa peau, l’embrase à la simple lueur de ses yeux »

**** Le Soir – 6/03/2015

« Les mots du poète sur l’esclavage, les traumatismes de l’Histoire et la promesse d’une négritude libératrice deviennent accessibles et intimes. Minoungou, magnétique, nous touche »
Le Canard Enchaîné 30/03/2016