Les yeux noirs
Compagnie de La Bête Noire / Jessica Gazon
Propos
Les yeux noirs est un triptyque pour une actrice et un acteur. L’écriture puissante, organique et implacable de Céline Delbecq explore et questionne la reproduction de la violence, conjugale et intrafamiliale, dans une mise en scène subtile et sensible confiée à Jessica Gazon.
Phare. Elle raconte la force avec laquelle les vagues frappent les parois du phare où ils habitent ensemble depuis 14 ans. Elle reconnaît ces déferlantes imprévisibles, qui ne viennent pas que de la mer, et qu’elle rêve de calmer pour qu’ils puissent continuer à vivre là, même si c’est impossible.
Le texte de cette première partie est édité dans l’ouvrage collectif « Le Courage » / éditions L’avant-scène Théâtre, 2017
La nuit est noire. Il marche dans la nuit noire après avoir quitté la fête. Des souvenirs d’enfance ressurgissent. Quelles traces ont laissé en lui les coups portés sur le corps de sa mère ? À quoi doit-il faire face aujourd’hui ? À quelles pulsions, quelles angoisses ?
Les ombres. Elle et lui. Six instantanés se succèdent devant nous, dans lesquels se dévoile l’organisation intime de la violence dans leur couple, alors qu’elle est enceinte de leur premier enfant.
Le texte Les yeux noirs est édité chez Lansman.
Distribution/Mentions
Texte Céline Delbecq
Mise en scène Jessica Gazon
Interprétation Céline Delbecq, Sébastien Bonnamy
Lumières et régie générale Aurélie Perret
Création sonore Ségolène Neyroud
Costumes Elise Abraham
Régie Aurélie Perret ou David Alonso
Production Compagnie de La Bête Noire
Avec l’aide du Rideau de Bruxelles, Festival XS/Théâtre National Wallonie-Bruxelles, Rideau de Bruxelles, Centre Culturel de Mouscron, Centre Culturel de Saint-Ghislain,… (en cours)
Diffusion La Charge du Rhinocéros
Informations pratiques
- Durée : 1h10
- Public : 15 ans min.
- Code Art & vie : 1195-7
Espace Pro
Ce qu'en dit la presse
Accrochez-vous, ça secoue.
Didier Béclard, Demandez le Programme
Une expérience puissante. Les Yeux noirs de Céline Delbecq, pièce pour un homme et une femme dans laquelle on regarde la violence conjugale dans le blanc (glaçant) de l’œil. Des histoires en apparence banales mais où l’on glisse dans l’emprise psychologique, les petits mots assassins, l’engrenage de la cruauté́. Des mots et des situations presque ordinaires (avant de sombrer dans l’abject) mais insoutenables de réalisme.
Catherine Makereel, Le Soir